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Découvrez les efforts du Canada en matière de réduction des émissions de carbone

Précédemment, nous avons discuté du marché mondial des compensations carbone et des différentes mesures réglementaires que les gouvernements imposent pour limiter les émissions des entreprises dans les industries polluantes. Aujourd'hui, nous examinons de plus près le paysage canadien de la taxe carbone et des compensations carbone.

Dans l'ensemble, le Canada a déployé d'importants efforts pour lutter contre le changement climatique, malgré sa population relativement faible, avec pour objectif de réduire les émissions de 40 % par rapport aux niveaux de 2005 d'ici 2030 et d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 (Canada.ca). Les sources d'énergie à faibles émissions et non émettrices représentent 82 % de la production d'énergie du pays, avec des plans pour augmenter cette proportion à 95 % d'ici 2050, et la fermeture des centrales électriques au charbon étant prévue d'ici 2030 (CER)

1. Taxe carbone volontaire pour réduire les émissions

Le gouvernement suit également la tendance mondiale de la taxation du carbone. À la fin de 2018, le gouvernement a obligé toutes les provinces et territoires à imposer un prix sur les émissions de carbone. Depuis lors, il a introduit une mesure de repli fédérale, qui sert de seuil minimal pour les provinces qui décident de ne pas avoir leur propre système provincial. Le prix d'une tonne d'émissions de carbone devrait atteindre 170 $ d'ici 2030, augmentant progressivement chaque année (veuillez noter que tous les prix dans cet article sont en dollars canadiens). Le système en place, le système de tarification axée sur la production qui est présent dans la plupart des provinces, permet aux entreprises de stocker, vendre et acheter des crédits si l'entreprise dépasse ou ne atteint pas les limites fixées pour le secteur spécifique. Le Canada impose également une taxe sur les carburants que les entreprises paient sous forme d'une ligne distincte sur les factures de gaz naturel, telle que la TVH (Canada.ca).

2. Registre centralisé des crédits compensatoires pour les projets de réduction des émissions de carbone

De plus, le Canada offre également plusieurs crédits compensatoires qui peuvent être utilisés pour respecter les normes réglementaires et qui peuvent être échangés via le système de plafonnement et d'échange du Québec, le seul à être connecté à un marché international grâce à son lien avec le California ETS. Actuellement, le gouvernement dispose d'un registre centralisé des crédits compensatoires qui propose actuellement seulement 2 protocoles, avec 4 autres en cours d'examen. Cependant, il a suscité peu d'intérêt depuis sa mise en place en février 2023. Seul 1 projet a demandé à être enregistré en moins de 2 mois après son introduction. Cela est en partie dû à la redondance des protocoles offerts par les autres registres provinciaux de crédits compensatoires. Seules 3 provinces ont mentionné ces registres : le Québec, l'Alberta et la Colombie-Britannique. L'Alberta est principalement la plus grande en tous points - le nombre de protocoles proposés, le nombre de projets et les émissions réduites par ces projets.

Il est intéressant de noter que, de manière similaire au marché mondial volontaire, les projets forestiers dominent en termes de réduction des émissions, et seuls les projets de la forêt Great Bear ont généré le plus grand nombre de crédits carbone.

Malgré les efforts du Canada pour devenir un leader dans un monde plus vert, le système présente des inconvénients et est nettement moins développé par rapport à l'Europe et ses voisins du Sud, comme les États-Unis. Le Canada est actuellement en train d'adopter une taxe carbone, tandis que l'Europe utilise un système de plafonnement et d'échange, qui s'est avéré plus efficace pour atteindre des objectifs environnementaux (C2ES). Seules deux provinces canadiennes ont actuellement mis en place le système de plafonnement et d'échange, et l'une d'entre elles devrait être remplacée par un système de taxation d'ici la fin de l'année. Le système actuel de taxation n'a commencé à fonctionner qu'en 2018 et, par conséquent, il ne dispose pas encore d'une base de données historique significative pour analyser et évaluer ses performances. Il en va de même pour les registres de crédits compensatoires basés dans les provinces et le registre fédéral, qui ne sont pas non plus performants, comme mentionné précédemment. De plus, la connexion au marché carbone international est limitée, pour le moins que l'on puisse dire.

En conclusion, beaucoup de travail reste à faire pour que le Canada emprunte la voie correcte pour exploiter de manière plus efficace ses efforts en faveur de l'environnement. Pendant que ce travail est en cours, GreenEco Investments met en œuvre de nombreux projets qui soutiendront le mouvement vert canadien. L'industrie des énergies renouvelables, d'une valeur de 37 milliards de dollars, montre que le Canada est prêt pour la transition, et nous visons à être à l'avant-garde du changement. Nous mettrons notre expertise dans le domaine de l'environnement au service du développement d'une économie à émissions nettes nulles.


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